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Article Sounds So Beautiful

Interview Kosmic Webzine

Interview RTU Le grand mix

 

 

I’m not a fighter, I’m a lover – She’s Mine (Michael Jackson)

May they turn you upside down, them Uptown Lovers already are in the spot!

 

Dos à dos, ils se supportent et se portent une réciproque admiration.

Ils se vouent un amour qu’ils n’avouent que dans les écrits de leurs compositions.

Leur suite de titres fait le récit de sentiments vécus dans tous leurs états.

Les Uptown Lovers, soit les Amoureux du Coin, savent prendre le temps d’arrêter le temps.

Vendredi 21 Avril 2017, fut la célébration de la sortie d’EP officielle du duo Uptown Lovers.

A cette occasion, le duo a joué sur la scène du Périscope à Lyon, un grand moment d’émotion.

Accompagnés de David Doris (percussions), Maud Fournier (violoncelle) et David Bressat (piano/orgue), le duo de Manon Cluzel (chant) et Benjamin Gouhier (guitare) ont donné l’une de leur plus belle performance.

Portée par les arrangements live fidèles à l’esprit de l’enregistrement, influencée par la classe de Melody Gardot, la Soul d’Amy Winehouse, le groove de Michael Jackson, la chaleur de Stevie Wonder, la poésie de David Bowie, Manon se présente comme une voix avec certes du caractère mais aussi avec de la tendresse et de la poésie, on y verrait presque une charmante vulnérabilité.

C’est cette sensibilité que Benjamin fait résonner dans sa guitare acoustique. C’est cette sensibilité qui fit craquer le public du Périscope hier, touché en plein coeur.

Ce duo est un délice à apprécier sur scène. Et, alors que leur concert au Périscope fut jusqu’alors leur plus belle performance,

Les Uptown Lovers nous annoncent qu’ils joueront en première partie du concert de Gregory Porter, gagnant du meilleur album jazz vocal aux Grammy Awards, jeudi 27 Avril au Radiant (avant d’aller jouer à La Maison Mère).

 

 

En plus de quelques reprises, telles que Master Blaster (Stevie Wonder) et Q.U.E.E.N. de Janelle Monaé, le duo a présenté son EP une collection de chansons d’amour qui s’écoute comme un mini-album.

Le storytelling dans chacun de ces titres est prenant, et initie l’auditeur à l’Amour dans tous ses états :

 

Your Skin.

Une entrée en matière qui débute avec pour première étape dans l’escalade émotionel, l’amour charnel.

Peau contre peau, sensuel sensibilité, ici l’amour est à son zenith.

 

Roots Dead Of Tree.

“Seasons Changing”, “Rivers crying”. Une nostalgie aux couleurs automnales succède à un amour jusqu’alors à son zenith.

La chanteuse au coeur lourd chante d’une voix légère. Elle fond en contant le décompte des saisons, et le temps semble s’arrêter, telle une vie vidée de passion.

Happy Sunday.

Quand ils ne chantent pas leur amour sur tous les toits, les amoureux du coin s’aventurent dans les rues puis déambulent jusqu’à l’aube.

Marque manifeste des influences de Stevie Wonder dans cette chanson.

Que ce soit le jeu des percussions qui pimentent les accords de la guitare, ou Manon Cluzel qui chante avec un flow bien distinctif,  sur un ton rapide et enjoué, elle raconte l’anecdote de ses soirées, et lendemains de soirée : My friends still may come in again to party… makes you feel so good no matter where you are no matter who are you.

Un texte qui reflète la personnalité chaleureuse et festive du duo, et qui s’apparente à une belle dédicace à leurs amis et rencontres de soirées.

Don’t Let Me Down.

La fête ne suffit hélas pas à noyer les chagrins d’amour.

Un goût de mélancolie se fait sentir et les amoureux du coin à nouveau s’entêtent à se remémorer des pensées qui le coeur font saigner.

Entre confessions de confus sentiments et d’émotionelle dépendance, c’est une nouvelle chanson vive d’émotions.

Le secret finalement du duo pour arrêter le temps est de décompter les jours et saisons dans leur paroles, sur un slow tempo, et ponctuer d’une légère envolée (vocale). 

I Do Not Get It.

Amour, Ego, Mensonge ne font guère bon ménage tous trois ensemble. N’en émergent que frustration, paranoïa et jalousie : I’m going crazy […] I am so tired of suffering and yet I’m willing I do not get it.

C’est le dur propos de cette chanson, traitée comme une risible situation, interprétée toujours avec sourire.

 

Choice.

Un troisième titre au cours duquel le temps s’arrête.

Love Song.

Le chef d’oeuvre de ce mini-album. Il renferme toute la poésie que peut inspirer chaque état d’amour, il résume l’identité musicale du duo Uptown Lovers.

Marcus Gon, Sound So Beautiful (avril 2017)

https://soundssobeautiful.net

 

Uptown Lovers : l’envolée de la soul

 

Au coeur du fourmillement musical que la saison printanière nous offre, la rédaction s’applique encore et toujours à vous faire découvrir la crème de la scène indépendante. Au milieu de tout ça, Kosmic a réussi son coup de maître en piochant un duo surfant sur une vague soul : Uptown Lovers.


Les histoires de musique, ça vient, ça va, ça fait quelque fois tourner la tête. Et ce n’est pas Uptown Lovers qui nous contredira.

Grand cru provenant du CFPM (ndlr : Centre de Formation Professionnelle de la Musique), ce duo atypique représente un véritable coup de foudre artistique entre deux pointures de la mélodie : « On s’est rencontré alors que j’étais professeur », raconte Ben, guitariste, « Manon était l’une de mes étudiantes et je me suis rendu compte que c’était la meilleure chanteuse du monde (rires). Dans ma tête ça a fait tout de suite « tilt » et je me suis dit qu’il fallait absolument qu’on fasse quelque chose tous les deux ». Sans trop perdre de temps, nos deux loustiques se sont unis pour le meilleur et pour la musique et flirtent avec la scène Rhône Alpine depuis plus de deux ans maintenant.

Combinant la soul à divers créneaux musicaux (jazz, funk, rythme and blues…), ils gouvernent à la perfection leur eurythmie guitare/voix et se dévoilent à travers des compositions personnelles flânant autour d’un fil conducteur indémodable et universel : l’Amour. « On parle surtout de ça parce que c’est quelque chose qui nous vient spontanément », explique Manon, « Ce n’est pas du tout calculé. Quand Ben m’envoie les sons qu’il produit, ça me fait directement penser à ça. L’avantage des chansons d’amour, c’est que ça parle à tout le monde. Et ce qu’on cherche à travers nos compositions, c’est qu’un maximum de gens se sentent concernés par ce qu’on peut leur dire ». Portés par une emprise vocale percutante et singulière, ils s’appliquent donc sur leurs interprétations et prônent un côté intimiste et pudique qui leur permet d’être proches de leur public.

Sincérité quand tu nous tiens

Mettant en avant l’authenticité de leurs textes, ils n’hésitent pas à effeuiller leurs personnalités en s’exposant ouvertement dans chacun des morceaux que composent leur premier EP éponyme (sorti en mars dernier) : « C’est vrai qu’on n’a pas peur de se foutre à poil (rires). Je crois que s’exprimer sur des événements réellement vécus est un besoin avant tout, comme un échappatoire. C’est peut être une forme de narcissisme inconscient mais on n’y réfléchit pas vraiment, ça vient comme ça vient et ça reste quelque chose d’assez naturel pour nous. » Dans ce périple artistique, Ben et Manon ont ainsi pu enrichir et étendre d’une main de maître un univers délicat et sincère.

Avec une tournée des grands ducs en cours, ils ne sont pas prêts d’arrêter de faire chavirer les coeurs. Baissez donc la garde et laissez vous séduire par les chants fantastiques de nos deux artistes. A défaut de vous piéger, ils vous embarqueront pour une aller simple dans leur bulle enchantée. 

 

Aviva Nakache, Kosmic Webzine (12 avril 2017)

http://www.kosmic-webzine.com

 

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